L’histoire de l’AirSoft en générale
L’airsoft débute au Japon dans les années 70 où les collectionneurs ne pouvaient pas posséder des armes réelles car la loi Niponne l’interdisait. C’est pour cette raison que des répliques d’armes à feu populaire à l’échelle 1:1 ont été dévélopées. Au vu de l’engouement de certains, le jeu s’est largement développé et est aujourd’hui connu du monde entier.
Les premières répliques apparaissent dans les années 80 sur le marché. Elles étaient très simples dans un premier temps et elles ne pouvaient, le plus souvent, tirer que quelques billes . Une marque Japonaise, TOKYO MARUI (très connu de nos jour), commercialise ses premiers AEG (Automatic Electric Gun) avec la sortie dans un premier temps d’une réplique du Famas et une autre du Car-15 pour étendre ensuite sa gamme de produits à plusieurs dizaines de répliques.
Les équipes françaises tendent aujourd’hui vers une reconnaissance plus officielle en créant des associations loi 1901 et souscrivant à des assurances. Internet contribue largement à l’essor de cette discipline et les airsofteurs se rencontrent grâce aux divers forums nationaux ou régionaux.
Source : Wikipédia
Les Air-Soft Gun en France
Les premiers Air Soft Gun arrivent en France vers 1983-84 ; il n’y alors aucun importateur officiel, ni régulier. Les répliques viennent d’Angleterre ou d’Italie où le mouvement est plus développé. Ce n’est qu’en 1989-90 que les Air Soft sont importés en masse et vendus exclusivement dans les magasins de maquettisme sous la marque Academy, car il sont commercialisés sous forme de kit. Leur qualité est médiocre.
Ce n’est que deux ans plus tard que les Air Soft de marque et de qualités sont disponibles en France mais que dans un seul magasin, à Paris, chez Eurosurplus. C’est un importateur belge, « Hobby Gun Import » qui fournit le magasin avec des répliques de la meilleur marque Japonaise : Maruï. En 93, une société issue du modélisme, 3P, se lance dans la distribution des Air Soft Gun en France. Dès 95, 3P est la première société à négocier des concessions de licence avec les plus grandes marques du secteur des armes. Le fruit de ce travail est récompensé début 1997 avec la signature de la marque Smith & Wesson, suivie par Walther et Sig Sauer. Un grand nombre de marques suivra (Colt, Desert Eagle, Uzi, Springfield armory, Taurus, Famas, AK47 …). Grâce à ses licences et développement du marché, 3P est aujourd’hui devenu le leader mondial de l’Air Soft.
Source : Soft Air Mag
Les principes de l’AirSoft
Ce jeu oppose en général deux équipes dont les joueurs sont munis d’un masque ou de lunettes de protection (obligatoires) et d’une réplique d’arme propulsant par gaz ou air comprimé des billes de 6 mm ou 8 mm en plastique, parfois en rafale. Les projectiles utilisés ne contiennent pas de peinture et le jeu repose donc uniquement sur le fair-play.
Le principe de fonctionnement est très simple et ressemble à celui des pistolets à plomb. Ici le projectile est en plastique, de formes sphérique, d’un diamètre de 6mm, bien plus léger qu’un plomb (0,2g contre 0,5g) et sa vitesse ( en général ) n’est pas aussi élevée (entre 50 et 120 m/s) . Ces différences permettent de pratiquer les joies du tir récréatif en intérieur sans risque majeurs. En effet, les BB – c’est ainsi qu’on appelle ces petites billes en PVC ou en amidon sont propulsées par de l’air comprimé.
Il existe différents types d’Air Soft Gun qui sont classés d’après leur mode de fonctionnement :
- les « manuels »
- les « gaz à culasse fixe »
- les « gaz à culasse mobile »
- les « électriques «
Tous sont des répliques très exactes d’armes à feu existantes que l’on croise régulièrement sur les petits et grands écrans. En cela, ils se différencient des « lanceurs » de Paintball, qui sortent plutôt de Science Fiction, et ils ne sont pas conçus à la base, pour tirer des billes marquantes de peinture. Contrairement aux idées reçues, les lanceurs de type airsoft développent une moins forte puissance que les lanceurs de paintball (plus connu) grâce à la faible masse des billes. Avec l’expérience acquise par les fabricants au fil des années, on se retrouve maintenant avec des répliques de plus en plus parfaites.
De formes et d’aspect parfois aléatoires au début des années 80, nous sommes arrivés aujourd’hui à des répliques si bonnes, que parfois les différencier de leurs originaux est mission impossible même pour des amateurs avertis. La précision et les distances de tir ont sensiblement augmentées, les billes ne rebondissent plus sur des cibles en papier à 5 mètres, bien au contraire, il n’est plus rare de faire des bons groupement à une dizaine de mètres. Avec un peu d’entraînement, les boîtes de conserve font de jolis bruits jusqu’à 15 mètres. Encore plus fort, certains modèles ont un démontage sommaire identique à leur originaux et le fonctionnement des arrêtoirs de culasse et autres sécurités sont devenus fonctionnels.
On peut constater que les armes réelles sont ainsi représentées dans les catégories de répliques :
- Les armes de poing sont en majorité des manuels ou des gaz. On peut aussi trouver une bonne part de pistolets mitrailleurs de taille réduite.
- Les autres PM (pistolets mitrailleurs) et les fusils d’assaut sont généralement tous des répliques électriques. Cependant, les manuels, qui sont les précurseurs, englobent une large gamme d’armes longues. La tendance actuelle des fabricants est au réalisme poussé. Non contents d’avoir une ressemblance visuelle avec une arme, les mécanisme des répliques sont conçus pour être presque semblables. Les matériaux utilisés sont étudier pour combiner solidité et réalisme en aspect, au toucher et en poids. La mode des armes réelles modernes utilisant une bonne part de matériaux composites facilite grandement la tâche des fabricants d’Air Soft Gun.
Côté performances et balistique, il est apparu divers systèmes pour améliorer la précision et la portée. De toutes ces innovations, il en est une qui s’est détachée du lot et est devenue incontournable : le Hop-Up.
Ce système permet, grâce à un joint spécial, d’augmenter la portée d’un Air Soft. Un mouvement giratoire opposé à la direction du tir est donné à la bille. Comme pour l’aile d’un avion : l’air est accéléré au dessus de la bille par sa mise en rotation. Cet effet crée une dépression au dessus de la bille et lui donne donc une certaine portance dans l’air. La distance de base est augmentée de l’ordre de 30 à 50 %. La trajectoire de la bille est caractérisée par une courbe très allongée légèrement montante sur le début. On a l’impression d’une sorte de flottement de la bille sur l’air. Ce système, fixe au début de son apparition sur les Air Soft, est maintenant réglable sur une partie des modèles en fonction du poids des billes utilisées.
Schéma du hop-up
Les billes
Il existe un point commun entre tous les Air-Soft : la bille de 6 mm BB (il existe certes quelques modèles en 8 mm mais ils sont rares, haut de gamme et donc très coûteux).
Il y a différents types de billes qui varient suivant leur poids et leur qualité. Trois poids sont majoritairement utilisées : 0,12 g ; 0,20 g ; et 0,25 g. A noter qu’il existe un poids intermédiaire de 0,23 g et plusieurs au-dessus de 0,25 g pour le tir de précision. Le plus léger ne convient qu’aux Air Soft ayant une faible vélocité. Le poids normalisé est de 0,20 g, il convient à 80 % des Air Soft. Pour accroître la précision et affiner la trajectoire, on peut se servir des billes de 0,25 g.
La qualité est un des points les plus importants pour obtenir une précision acceptable, mais c’est aussi souvent l’aspect le plus négligé. La bille doit être la plus ronde et lisse possible.
A gauche, des billes de mauvaise qualité ou endommagées ; et à droite, de très bonnes billes